Gabriel Sandler (4 ans), Arieh Sandler (5ans), Myriam Monsonego (7ans) et Jonathan Sandler, Mohamed Legouad, Abel Chenout et Imad Ibn Zlaten sont morts. Et plusieurs blessés graves. Toulouse vient de vivre l’un des épisodes les plus tragique de son histoire. Tout a commencé dimanche avec le meurtre d’un premier militaire dans le quartier de la Cité de l’Espace. Un assassinat qui, déjà soulève de nombreuses interrogations. Mais ce dimanche 12 mars, toutes les pistes restent ouvertes. C’est la tuerie de Montauban jeudi et l’assassinat de 2 militaires parachutistes -un 3e est très grièvement blessé- qui laissent présager une attaque terroriste.
Lundi : La tuerie de l’école Ozar Hatorah. Impossible de qualifier l’horreur : des enfants poursuivis et assassinés par des tirs à bout portant. Nul n’aurait pu imaginer une telle ignominie dans la paisible ville de Toulouse. La peur et la colère gagnent toute la région et toute la France. Rapidement les enquêteurs indiquent que, le mode opératoire et surtout, l’arme utilisée sont les même que celles des tueries précédentes. Le Parquet de Paris est saisi pour actes de terrorismes.
Mardi : le Dispositif policier est renforcé, la région Midi Pyrénées et la ville de Toulouse sont placés en alerte vigilance maximum. Une nouvelle attaque est considérée comme très probable. Selon le patron du renseignement intérieur, les policiers disposent cependant d’une piste crédible en la personne de Merah.
Mercredi : Coup de théâtre, à 3h du matin, la police donne l’assaut dans un appartement de la rue Sergent Vigné du paisible quartier de la Côte Pavée. Des faits graves et concordants ont conduit sur la piste du jeune homme passé par les camps d’entraînements djihadistes dans les « zones tribales » entre Pakistan et Afghanistan. Les policiers d’élite du Raid sont reçus par des coups de feu. Des policiers sont blessés. Un siège en règle se met en place. Le quartier est bouclé, des journalistes du monde entier arrivent sur place. La police entame des négociations avec Merah. Les voisins sont évacués. Les informations sont parcellaires. Le ministre de l’intérieur est sur place. Le chef de l’Etat passe quelques minutes caserne Perignon face à la rue du Sergent Vigné où s’est retranché le tueur présumé. Merah indique vouloir se rendre en début d’après midi. En soirée. En vain. Dans la soirée, des explosions retentissent dans le quartier.
Jeudi : Merah ne s’est pas rendu. Mais il a avoué les meurtres de Toulouse et Montauban. Au matin, le ministre de l’intérieur estime que Merah s’est peut être suicidé. Rien ne bouge dans l’appartement de la Côte Pavée. En fin de matinée, les autorités décident d’un nouvel assaut. La tension est à son comble. Des tirs nourris glacent d’horreur tout le quartier. Les échanges de tirs se poursuivent, de longues minutes. Des explosions sont entendues. Puis vient le silence et l’angoisse. Mais seuls 3 policiers sont légèrement blessés dans l’assaut. L’annonce de la mort de Merah est faite par le ministre de l’intérieur. La police judiciaire est désormais sur les lieux pour recueillir traces et indices. Le Procureur de la république de Paris fait état d’un véritable arsenal. Des caches d’armes sont découvertes dans deux véhicules. La police recherche désormais d’éventuels complices.
Vendredi : Le soleil éclaire désormais la ville de Toulouse. L’émotion est encore très forte. La colère et l’incompréhension. Le quartier Côte Pavée retrouve son calme. Peu à peu. Policiers te journalistes quittent les lieux. Dans la matinée, une minute de silence est respectée en conseil municipal. A midi, les toulousains viennent se recueillir place du Capitole.
Photo France2. Merah