Selon une source citée par Public Sénat et le Figaro.fr il pourrait, avec le patron de la DGSE, être auditionné par les membres du Sénat sur la gestion de l’affaire Merah. Au lendemain de l’assaut du Raid contre l’auteur présumé des tueries de Toulouse et Montauban la polémique enfle sur une ou d’éventuelles fautes des services de renseignement. Récemment réorganisés en une institution unique, la Direction Centrale du Renseignement Intérieur -la DCRI- pour se concentrer justement, sur le risque terroriste. Et plus particulièrement sur le risque terroriste islamiste radical.
Interrogé par le journal LeMonde, Bernard Squarcini, réfute les accusations portées à la fois, par des hommes politiques -dont le ministre des affaires étrangères Alain Juppé- mais aussi de nombreux spécialistes des affaires de renseignement et de terrorisme.
Doté d’un véritable arsenal de guerre, Merah n’était pourtant pas un inconnu pour la DCRI confirme Squarcini qui explique cependant que la multiplicité de pistes suivies après les premiers assassinats de militaires ont généré des milliers de documents à traiter. Le très puissant patron de la DCRI indique ainsi aux journalistes du Monde « Le service a travaillé tout le week-end -l’attaque de l’école au eu lieu lundi NDLR- sur les propriétaires de T-Max, de 11.43, les habitués des stands de tir, les noms liés aux adresses IP qui se sont connectées à l’annonce du premier militaire, 24 000 données au total. On s’interroge encore à ce moment-là sur la piste de l’ultradroite, du djihad ou d’un fou. »
Squarcini, présenté comme un proche de Nicolas Sarkozy souligne que Merah avait été interrogé par ses services à l’automne 2011, pour deux voyages dans les zones tribales entre Pakistan et Afghanistan mais tient a souligner que « Ces problèmes-là ne sont ni de droite, ni de gauche. Ce sont des problèmes techniques. Nous sommes soulagés de l’avoir trouvé. Malheureusement, il y a eu des victimes innocentes, mais il y aurait pu en avoir plus. Nous ne pouvions pas aller plus vite. Nous aurions bien aimé« .