Si Alain Juppé parle de failles dans le système de renseignement français Marine Le Pen, elle, parle de négligence. »Cet homme a été condamné quinze fois, on sait qu’il était parti en Afghanistan, qu’il a menacé des gens, qu’il a montré des vidéos de décapitation… On dit qu’il y a une quinzaine de personnes qui ont son profil, mais ne fallait-il pas le surveiller de plus près ? », déclare-t-elle sur France Info. La candidate FN en a profité pour réaffirmer ses positions sur la peine de mort qui devrait faire, selon elle, l’objet d’un référendum. Avant qu’il ne soit déclaré mort, Marine Le Pen expliquait qu’un tel individu ne devrait en aucun sortir de prison. Elle proposait: »Soit la peine de mort, soit la perpétuité réelle (…) Je me pose la question, si cet homme est arrêté, est-ce qu’on a le voir, le croiser dans 27 ans dans la rue ? ». Alain Juppé quant à lui veut éclairer les zones d’ombre de l’arrestation de Mohamed Merah et notamment découvrir pourquoi il a fallu autant de temps pour le localiser alors que la cyberpolice était en possession de son adresse IP.
Elodie Hernandez