Les actes terroristes sanglants contre des militaires et une école juive à Toulouse et Montauban, n’ont pas été revendiqués. Ces assassinats, probablement liés parce que réalisés avec la même arme et selon le même mode opératoire, ont provoqué la mort, en moins de 10 jours, de 7 personnes. Dont 3 enfants. Minutieusement préparés, peut être planifiés, et réalisés de sang froid, ces meurtres, sont sans nul doute, l’oeuvre d’un tueur exercé. Ou d’une cellule. Et tout indique que le risque de récidive est aujourd’hui important.
Pour l’heure, le ou les auteurs de ces attaques n’ont pas été identifiés. Ni appréhendés. Un dispositif policier exceptionnel a été installé à Toulouse, placée, avec toute la région Midi Pyrénées, en alerte Vigipirate maximum « écarlate ».
La peur, à quelques semaines du premier tour de l’élection présidentielle, s’est diffusée à Toulouse et dans toute la France. Et cette concomitance avec une période politique majeure constitue assurément un élément troublant. Qui n’est pas sans rappeler les attentats de Londres ou Madrid perpétrés en 2004 alors que l’Espagne et l’Angleterre préparaient des élections.
Cependant, plusieurs articles de presse, font état d’une autre thèse, d’une autre piste : celle d’anciens militaires néo nazis. Une piste, accréditée avec le choix des cibles : une école juive, des militaires issus de l’immigration. Mais qui n’est pas confirmée aujourd’hui, parce qu’une cellule terroriste, peut aussi avoir choisi de brouiller les pistes.
Au lendemain de la tuerie de la rue Jules Dalou à Toulouse, le mystère reste entier.