« La dette est un racket » est inscrit sur une banderole. C’est l’un des principaux messages du rassemblement de ce mardi 14 février. A l’initiative du front de gauche, du NPA et de la CGT, différents militants se sont retrouvés devant la préfecture pour dénoncer l’austérité européenne. Et soutenir le peuple grec. Plus de 250 personnes ont démontré leur solidarité. Pourtant rien n’était gagné. « L’appel au rassemblement a été lancé hier soir » explique Pablo, militant du Front de gauche à Toulouse. Malgré la soudaineté de l’appel à la mobilisation, les toulousains y ont réagit.
Différents militants revêtent un dossard où est inscrit « c’est le moment de prendre parti contre l’austérité ». Tous se mettent à chantonner » En France, en Grèce, les banques s’engraissent. L’Europe libérale, l’Europe du capital ». Pour eux, l’Europe a mis la Grèce dans une position difficile. Et ce , « en refusant de leur prêter directement à taux 0 » .
La démocratie mise à mal
« Quand on veut nous taper, on rend les coups » ajoute Pablo. Selon lui, « le berceau de la démocratie est mis à mal ». Ce « peuple frère » comme ils l’appellent, est enfermé dans une « spirale infernale de remboursement de sa dette ». Plusieurs plans de rigueur ont déjà été imposés au gouvernement grec. « Des mesures drastiques qui détériore le service public« , selon Jean Christophe Sellin, élu municipal et porte-parole du Front de gauche.
Plusieurs membres d’EELV étaient également présents. « C’est une spirale infernale. D’abord, c’est la Grèce, puis ce sera notre tour » se désole Fernand, membre du bureau exécutif régional d’EELV. Ils ne comptent pas s’arrêter là. « On va suivre les différents mouvements de soutient. »
Une prochaine manifestation
Au micro, une représentante de la CGT appelle les militants à une prochaine manifestation le 29 février. Le but ? Dire NON aux futurs traités où la rigueur est omniprésente. « Ces mobilisations s’inscrivent dans un contexte économique et social dégradé » indique la syndicaliste. Cette cause interpelle la gauche. « Il faut en faire l’écho pour que les candidats à la présidentielle s’impliquent » explique Jean-Christophe Sellin.
Lundi, un troisième plan d’austérité a été voté en Grèce. 199 députés sur 300 ont entériné des mesures drastiques. Et notamment une baisse de 22 % du salaire minimum, une nouvelle amputation des retraites et la suppression de 150 000 empois dans le secteur public d’ici 2015. Un syndicaliste s’insurge contre cette situation. « C’est scandaleux de voir qu’un peuple est mis plus bas que terre. »
C est bien les meme qui ont participé au mondialisme qui défile maintenant pour soutenir le peuple Grecs et que proposent ces gauchos a la noix comme d hab rien a par de s agiter du cervellé.