Futurapolis est le premier forum de l’innovation et de la recherche à Toulouse. Mais c’est aussi l’occasion pour François Hollande de séduire les habitants de la ville rose. Ce samedi matin, il est monté à la tribune. Le candidat souhaite faire de l’innovation une priorité. Et surtout, montrer que l’alternance est nécessaire aujourd’hui.
Chercheurs, petits génies, grands visionnaires et candidats à la présidentielle se sont retrouvés le samedi 11 février lors du forum de l’innovation et de la recherche. « Futurapolis est le Davos de l’innovation » voulu par Franz-Olivier Giesbert, directeur du Point.
A la Halle au grain, le public attend avec impatience la venue de François Hollande. Franz-Olivier Giesbert l’ a bien compris. Il presse le président du CNRS et Pierre Cohen de laisser leur place au candidat socialiste. « François Hollande va prendre froid. Faites vite! » insiste-t-il.
Un rendez-vous autour de l’innovation
Vêtu d’un costume sombre et d’une cravate en soie noire, François Hollande arrive sous les applaudissements. Il n’aurait voulu pour rien au monde louper ce rendez-vous avec les toulousains.
Le candidat socialiste fait de l’innovation et de la recherche une priorité dans le futur. Avant tout, il souhaite accélérer, voire approfondir le grand emprunt. « Il faut aller plus loin » souligne t-il. Et pour cela,« il faut que les produits du grand emprunt soient plus vite reversés ».
L’homme désire également qu’il y ait une synergie entre les universités et la recherche. Pour se faire, il prétend développer des filières professionnelles. Quant au financement, « l’épargne privée soit mobilisée » indique-t-il . Plus que cela, François Hollande veut avancer un nouvel acte de la décentralisation . Et impliquer les régions dans l’accompagnement des chercheurs.
Ode à l’alternance
La séduction est présente tout au long de son intervention. Le candidat socialiste n’hésite pas à pointer les défauts du gouvernement actuel. « Il a aggravé les choses. L’organisation de la recherche est illisible, les liens avec les universités distendus. » Face à ce constat, il propose un plan « cohérent ». « C’est de notre responsabilité d’amorcer la transition » affirme-t-il. Ainsi, l’État doit se positionner comme un acteur stratège. Selon lui, « il ne faut pas répéter, ni redoubler » . Une pique en référence à la possible candidature de Nicolas Sarkozy. Avant d’ajouter qu’ « il faut fixer le changement ».
Détendu et naturel, le candidat socialiste s’amuse avec le public. « Il faut de l’innovation politique, de la transparence. De nouvelles idées ». Il n’y a pas de doute. Au détour de quelques plaisanteries, François Hollande impose la nécessité de l’alternance.
vivement que les entreprises se mobilisent pour tirer le rideau et ne plus payer les charges….ce serait leur droit de grève, elles devraient faire ça une fois par trimestre, c’est ça non la démocratie ?