La zone euro a donné un ultimatum à la Grèce. C’est ce que révèle le Parisien.fr ce matin. Le pays a moins d’une semaine pour réaliser des «économies supplémentaires à hauteur de 325 millions d’euros» dans le budget 2012 du pays. Dans un même temps, le Parlement grec doit approuver un plan de rigueur accepté hier par les partis politiques grecs et ses créanciers publics. En échange, l’Eurogroupe accordera une aide financière cruciale à Athènes. A savoir, » les 130 milliards d’euros promis à la Grèce par l’Europe en octobre, ainsi qu’un plan d’effacement de dette par les banques ».
Besoin de garanties fortes
Cette décision a été prise hier lors d’une réunion des ministres des Finances de l’Union monétaire à Bruxelles.Le message est clair : la Grèce doit redoublé d’efforts pour obtenir une aide. En effet, « nous n’avons pas eu tous les éléments nécessaires sur la table pour prendre des décisions» dans l’immédiat, a expliqué le président de l’Eurogroupe, Jean-Claude Juncker. Il exige des « garanties politiques », à base d’engagement sur des reformes.
Difficulté de s’accorder
Toutefois il reste du chemin à parcourir. Le gouvernement grec n’est pas unanime sur le plan de rigueur. Pourtant le risque est grand : le pays pourrait être contraint de quitter la zone euro. Le sort de la Grèce est en suspend jusqu’à mercredi prochain.