La ville rose se dote d’une agence de développement économique. Lors du conseil de la communauté urbaine ce jeudi, les élus ont voté majoritairement en sa faveur. Cette agence va se concentrer sur deux membres fondateurs : la communauté urbaine et la chambre de commerce et d’industrie. Quant à la participation du CCI, « les discussions sont en cours » ajoute le président de la communauté urbaine.
Pour un rayonnement mondial
L’objectif de cette agence? Promouvoir le Grand Toulouse aux entreprises nationales et internationales. Pour le maire de la ville rose, Pierre Cohen, cette agence est nécéssaire pour valoriser les attraits de Toulouse. En effet, la ville est aujourd’hui une métropole dynamique économiquement. Elle bénéficie d’une forte attractivité grâce à l’aéronautique et l’aérospatial. Autre atout ? Son pôle de recherche scientifique. Preuve en est, la ville se trouve aujourd’hui au premier rang des métropoles françaises pour la croissance du nombre de ses cadres.
En quête de nouveaux projets
Dans sa quête de promotion, l’agence va encourager la conjonction avec de grands projets comme l’Oncopole et le Montaudran Aerospace. Et en chercher d’autres. « Elle ne va pas seulement surfer sur son attractivité économique » ajoute Pierre Cohen. Plus que cela, elle permettra une prospection axée sur des cibles thématiques et géographiques identifiées. La communauté urbaine veut en faire un « outil léger ». « Nous l’accompagnerons » ajoute Pierre Cohen. Quant à Pierre Lacaze, il souhaite que les toulousains soient intégrés dans ce projet. « Pour éviter les délocalisations ou la sous-traitance ».
Un débat a été ouvert par les élus d’EELV. « Devons-nous subir les baromètres d’agences privés, comme c’est le cas pour l’Etat avec les agences de notation ? » Une mise en garde pour la future agence de développement économique. D’ici un à trois mois, l’organisation de l’agence sera définitivement débattue.