La ville de Homs, haut lieu de la contestation syrienne, est de nouveau la cible de tirs et de bombardements ce mardi. Près de quinze civils ont été tués dans la ville au cours de la journée rapporte le site du monde.fr. Le ministère de l’intérieur s’est quant à lui engagé à poursuivre ses « opérations » contre les « groupes terroristes ».
« La situation humanitaire est terrible et personne n’ose se déplacer, les snipers sont partout », regrette Abou Rami, un habitant de la ville joint par l’AFP. Pourtant, Ahmad al-Qassir, porte-parole du « Conseil de la Révolution », veut continuer à se battre. Il indique qu’ « ils veulent faire plier Homs pour donner une leçon aux autres villes rebelles, mais nous considérons que Homs offre son sang pour la liberté de la Syrie ».
Le site de l’express.fr relate quant à lui l’entretien du président syrien Bachar al-Assad avec le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov . Ce dernier a déclaré que le président syrien Bachar al-Assad « assumait » ses responsabilités face à la crise.
Hier déjà, les violences ont fait près d’une centaine de morts à Homs, selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH).