Le week-end avait mal commencé, il s’est terminé de la même manière. Réunit en Slovaquie afin de disputer son match de Fed Cup, et ainsi de remonter dans le groupe mondial en cas de victoire, l’équipe de France féminine a fait face à un problème interne.
Un phénomène de plus en plus visible, puisque les conflits entre les joueuses et la fédération s’additionnent. Après le cas Marion Bartoli, numéro 7 mondiale et dont l’affaire est susceptible d’être portée en justice, c’est autour de Aravane Rezaï de se rebiffer.
Le cas Rezaï
Vendredi soir, Aravane Rezaï quitte subitement le rassemblement de l’équipe de France à Bratislava. Selon des sources internes, elle n’aurait pas supporté son poste de cinquième joueuse de l’équipe, et donc de remplaçante. Le lendemain, la 123ème joueuse mondiale riposte dans L’Equipe, affirmant que c’est le staff français qui lui a prié de faire ses bagages. Des propos incohérents selon Nicolas Escudé, capitaine de l’équipe de France féminine.
Entre temps, les françaises s’enlisent en Slovaquie. Le point de l’égalisation à un partout apporté par Virginie Razzano n’est qu’un épais nuage de fumée. La journée de dimanche aura raison des filles du capitaine Escudé. Pauline Parmentier, puis Alizée Cornet s’inclinent respectivement face à Dominika Cibulkova et Daniela Hantuchova.
Une défaite (3-1) face à la Slovaquie, qui oblige les françaises à jouer un barrage pour se maintenir au sein de ce groupe II. L’adversaire n’est pour l’heure pas encore connu, mais une défaite plongeraient le tennis féminin tricolore dans le troisième groupe, fait inédit jusqu’à présent.
Les potentiels adversaires des bleues: la Grande-Bretagne, la Slovénie, la Chine ou la Biélorussie.
Eitel Mabouong