Le 21 septembre 2001, l’usine AZF avait explosé causant la mort de 31 personnes. La déflagration avait blessé des milliers de personnes et provoqué d’immenses dégâts. Jeudi s’ouvre le procès en appel du procès AZF. Relaxés en première instance au bénéfice du doute, le directeur de l’usine et la filiale du groupe Total propriétaire de l’usine AZF sont une nouvelle fois dans le box des accusés. Face à eux, l’accusation, qui avait fait appel et les nombreuses parties civiles.
Les audiences pourraient durer plusieurs mois. Experts et témoins tenteront d’éclairer les juges. Le directeur de l’usine et les responsables de la filiale du groupe Total ont ils commis des fautes ou des imprudences ayant entraîné l’explosion du nitrate d’ammoniaque déposé dans le hangar 335 ? D’autres thèses pourraient être exposées. L’attentat ou la présence d’un engin volant à moteur sur le site lors de l’explosion devrait une nouvelle fois être examinée. L’ancien juge anti terroriste Jean Louis Bruguières est attendu à la barre comme témoin.
Photo Toulouse7.com : l’entrée de la salle Jean Mermoz où est organisé le second procès AZF. Les audiences pourraient durer plusieurs mois. Et éventuellement, une Question Prioritaire de Constitutionnalité pourrait être soulevée et suspendre les audiences.