Branle-bas de combat dans le monde de la peinture. L’écrivain Gregory White Smith et Steven Naifeh remettent en cause les circonstances de la mort de Vincent Van Gogh dans leur livre « Van Gogh; La vie ». Officiellement, le 27 juillet 1890, le peintre quitte l’auberge Ravoux avec brosses et chevalet. Il revient cinq heures plus tard, blessé, et meurt dans les bras de son frère. Or selon l’un des auteurs, « la version retenue n’est pas crédible. Pourquoi quelqu’un irait-il peindre alors qu’il prévoit de se suicider? ».
La théorie des deux hommes est tout autre. Van Gogh aurait été tué par deux adolescents, les frères Secrétan, dont l’un avait affirmé que le peintre lui avait volé son pistolet. « C’était soit un accident, soit un acte délibéré ». Pourtant, selon le témoignage de l’époque, le peintre aurait acquiescé quand le docteur lui avait demandé s’il s’était suicidé. Les auteurs certifient qu’il aurait dit oui pour protéger les frères Secrétan. Les professionnels, plus sceptiques, trouvent cette théorie « intéressante » malgré un manque évident de preuves. Saurons-nous jamais la vérité ?