« Après le succès des mobilisations dans l’éducation publique et privée et celle des retraités, la mobilisation interprofessionnelle a fortement exprimé les attentes sociales des salariés et l’exigence d’une autre répartition des richesses » indique en fin d’après midi la CGT qui avait appelé à la grève en ce mardi 11 octobre.
« Des milliers de salariés, de jeunes, de retraités et de privés d’emploi ont défilé, dans près de 200 manifestations partout en France. La CGT recense, à cette heure, 270 000 manifestants sur 150 rassemblements. Cette mobilisation s’est traduite par de très nombreux arrêts de travail dans les entreprises et les services. Elle est d’autant plus importante qu’elle est le fruit d’un engagement militant peu relayé par les médias » a t on commenté parmi les proches de Bernard Thibault.
« Que ce soit en France ou en Europe, les politiques de bas salaires, de suppression et de précarisation de l’emploi, la réduction de la protection sociale, des services publics et des droits des salariés sont bien les raisons de la crise. Elles découlent des choix politiques opérés pour donner des gages aux marchés financiers et aux agences de notation avec des conséquences dramatiques pour les salariés » a encore souligné la CGT dans un communiqué.
« Le plan Fillon est une réponse inefficace et socialement injuste puisque les salariés et les retraités devront débourser quinze fois plus que les plus riches. 3 milliards d’euros pour le travail contre 200 millions pour le capital ! Il y a urgence à mettre en œuvre des politiques économiques et sociales, alternatives. La CGT a bien l’intention de poursuivre sa démarche offensive et unitaire en toute circonstance, comme elle l’a toujours fait, y compris, en période pré électorale » a précisé le syndicat.