L’IRSN (Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire) a rendu sa synthèse sur la contamination radioactive au Japon après l’accident de la centrale de Fukushima Dai-ichi. Les experts arrivent à fournir un examen précis de la radioactivité dans cette zone qui s’étend à 100 km autour de la centrale. Selon le communiqué, « les césiums 134 et 137 sont désormais les deux radionucléides dominants dans les dépôts rémanents au Japon. Ils présentent […] un risque de contamination chronique de certaines productions alimentaires. »
la zone d’exclusion des 20 km
C’est le second point du communiqué qui inquiète : « les activités surfaciques les plus élevées sont observées immédiatement à l’ouest de la centrale (14 millions de Bq/m2 en césium 134 et 15 millions de Bq/m2 en césium 137, valeurs comparables à celles présentes à quelques kilomètres de la centrale de Tchernobyl). » L’ouest de la centrale semble aujourd’hui plus touché que les autres côtés. La commune de Namie a été plus exposée alors qu’elle est située en dehors de la zone d’exclusion des 20 km.
Enfin, l’IRSN réaffirme que les végétaux de la préfecture de Fukushima ne sont plus dans les normes de consommation. Leur radioactivité est trop importante.