Les Pages Jaunes ont reçu un avertissement public de la Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés. Hier, la CNIL a sanctionné le site en conclusion de l’enquête menée depuis 2010.
Deux plaintes contre les Pages Jaunes avaient été déposées après le rajout d’ informations récupérées sur Facebook, Copains d’avant, Twitter, Trombi, Viadeo et Linkedln. 34 millions de profils ont été mis à jour sans en informer leurs propriétaires. Les noms, localisations, photographies, dates de naissance, etc étaient glanées en ligne.
Pas de moyens de rétractation
Si l’utilisateur souhaitait supprimer ses informations des Pages Jaunes, il devait en faire la demande à chaque site détenteur de l’information, avec copie de la carte d’identité. Ensuite, s’il bloquait l’accès public de son profil, ses informations restaient encore sur les pages blanches.
La CNIL conclue: « la formation de jugement a considéré que la société n’est pas un moteur de recherche, son activité ne consistant pas en la mise en œuvre d’une application permettant de retrouver des ressources extérieures à celles enregistrées dans ses bases. Dans ces conditions, la société devait procéder elle-même à l’information des personnes sur son site ». PagesJaunes a fermé son site « webcrawl » en mars 2011. Le site doit désormais collecter lui-même les informations qu’il souhaite publier.
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