Monsieur Robert Bourgi relatait dimanche dans « Le Journal du dimanche » des faits qui, « s’ils s’avèrent exacts, sont extrêmement graves » a indiqué dimanche Harlem Désir, secrétaire du Parti socialiste. « Si des transferts de fonds occultes de chefs d’Etat africains ont eu lieu vers des autorités de la République, c’est le fonctionnement même de notre démocratie et l’intégrité de nos institutions qui sont mis en cause » a souligné celui qui reste député européen.
Le Parti socialiste demande « que toute la lumière soit faite sur les pratiques révélées par M.Bourgi et qu’une procédure judiciaire soit immédiatement ouverte. Il faut déterminer la véracité des faits stupéfiants décrits par M.Bourgi et la destination et l’usage des fonds occultes qu’il évoque, il faut aussi établir le rôle exact de ce conseiller officieux de Nicolas Sarkozy, et savoir qui était informé de ces agissements« .
Dimanche, Jacques Chirac puis Dominique de Villepin visés par les déclaration de Bourgi ont annoncé porter plainte en diffamation. Lundi matin ce conseiller Afrique très spécial a maintenu ses accusations et s’est même félicité d’avoir réussi à faire retrouver la mémoire à l’ancien chef de l’Etat Jacques Chirac.
L’Elysée et Nicolas Sarkozy, à la manoeuvre dans cette affaire selon plusieurs observateurs, n’a pas encore réagi à cette affaire.
Bourgi a déclaré avoir vu et acheminé des valises d’argent à l’Elysée. Des paquets de dollars et de francs d’origine africaine.
Photo CC/Manuel Dohmen