Le Parlement Européen débat ce mardi sur les critères dont un Etat pourrait se targuer pour restreindre les cultures OGM sur son territoire. « La plus belle avancée du rapport qui sera débattu est la prise en compte des critères environnementaux ou socio- économiques sur la question des OGM » déclare Marc Tarabella. Cependant, l’Eurodéputé en charge de la protection du consommateur reste inquiet « 59% des européens trouvent les OGM dangereux mais en ingèrent à leur insu au quotidien. »
» La Commission Européenne avait déjà dressé une liste de critères. Mais celle-ci ne proposait que l’éthique et la moralité publique, arguments qui, en cas de contestation de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC), auraient fondu comme neige au soleil. Après le vote du rapport qui fera l’objet du débat de cette semaine, un pays pourra justifier l’interdiction d’une semence en invoquant des choix liés à l’aménagement de son territoire, comme l’affectation des sols, à l’environnement comme le respect de la biodiversité ou l’impact socio-économique de la culture d’un OGM » a indiqué le Parlementaire européen socialiste.
Mais même si ce rapport va dans le bon sens, Marc Tarabella, en charge de la protection des consommateurs européens reste très mitigé sur la question des OGM : « Près de 300 millions d’Européens estiment que les OGM sont potentiellement dangereux et pourtant les cultures se répandent à travers l’Europe, dans les champs mais aussi dans nos assiettes. » déclare Marc Tarabella.
« La commission Européenne reviendra en profondeur sur la directive OGM en 2012. Elle ne pourra rester sourde à la demande d’une majorité d’Européens de pouvoir consommer des aliments sans OGM et d’être mieux informés sur le contenu de ce qu’ils mangent. » conclut le Parlementaire Européen en charge de la Protection du consommateur Marc Tarabella.