« La guerre est l’affaire des hommes » disait Homère dans l’Iliade et l’Odyssée. « Les femmes sont les oubliées médiatiques des conflits, des luttes, alors qu’elles y prennent toute leurs places que ce soit du coté des résistant-e-s tout comme malheureusement du coté des victimes » indique aujourd’hui Lidwine Kempf du Partit Occitan País Tolosan.
« Rien ne met en avant aujourd’hui leurs luttes pour la liberté ou l’égalité. La journée du 8 mars a été transformée en « journée de la femme », fête de l’inégalité tolérée entre sexes. Et ce n’est pas la fête des mères, journée mercantile initiée par Pétain scandant travail/famille/patrie, qui démontre le contraire » souligne encore cette activiste.
Le Partit Occitan souhaite positionner cette journée de façon symbolique le 25 juin, en référence au 25 juin 1218. Ce jour là, ce sont les toulousaines qui manœuvraient la catapulte qui tua Simon de Montfort, chef de file des armées croisées françaises. Comme le raconte la chanson de la croisade, après 10 ans d’agression et de souffrance, ce fut une immense clameur de joie qui envahit toute la ville : lo lop es mòrt ! Les cloches sonnèrent à toute volée rappelle même le parti occitan.
Pour le Partit Occitan, ce 25 juin est « l’occasion d’initier une réflexion sur l’engagement des femmes, sur les résistances à Toulouse et ailleurs, avec les citoyen-ne-s, les associations, les partis politiques qui souhaitent débattre de cette question ».
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