Mauvaise passe pour le chef du gouvernement italien Silvio Berlsuconi. Après une lourde défaite aux récentes élections municipales, Berlusconi vient de prendre une véritable claque politique. Les italiens, invités à se prononcer sur 3 questions référendaires ont massivement répondu non.
Non à la reprise des essais nucléaires, non à la privatisation des services d’assainissement et service d’eau et non à l’immunité judiciaire pour les membres du gouvernement. Avec une participation supérieure au quorum nécéssaire, ce référendum d’initiative populaire aura force de loi pour le parlement et le gouvernement italien. Conséquence très pratique pour un Silvio Berlusconi empêtré dans l’affaire du Rubygate -du nom d’une prostituée mineure dont Berlusconi pourrait avoir été le client- : le chef du gouvernement ne pourra pas se prévaloir d’une quelconque immunité pour éviter le procès.
Photo DP/White House/Eric Draper : Silvio Berlusconi et George W. Bush en 2005