Alors que la situation en République démocratique du Congo (RDC) était au centre ce mercredi des débats au Conseil de sécurité, le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a souligné l’importance pour la stabilité du pays d’organiser de manière crédible et transparente les prochaines élections présidentielle et législatives prévues le 28 novembre 2011.
transparentes, crédibles, pacifiques et sécurisées
« Le bon déroulement d’élections crédibles représenterait un grand pas vers la stabilité. J’engage le gouvernement de la RDC, les parties nationales et la communauté internationale à définir ensemble les priorités de la phase suivante et la nature de l’appui attendu de l’ONU. L’ONU demeure déterminée à collaborer étroitement avec tous les partenaires afin d’apporter tout l’appui possible », a déclaré Ban Ki-moon devant le Conseil de sécurité.
« Ces élections doivent être organisées à temps, transparentes, crédibles, pacifiques et sécurisées, et offrir à tous les Congolais une opportunité totale de participer librement sans craindre le harcèlement et la violence. Nous devons faire de notre mieux pour que la violence n’éclate pas avant, pendant ou après les élections. Nous avons investi énormément et il y a tant à perdre », a-t-il ajouté.
Il a indiqué que la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO) se tient prête à assister les autorités dans l’organisation des élections. « Il sera décisif de fournir un équipement adéquat aux unités de police congolaise qui sont formées à la sécurité électorale par la MONUSCO, la France et le gouvernement », a plaidé le chef de l’ONU.
Outre le bon déroulement des élections générales, prévues le 28 novembre prochain, la sécurité et la protection des civils, la consolidation des institutions et le développement économique figurent parmi les priorités du pays.
Ban Ki-moon estime que les conditions de sécurité se sont améliorées dans la plus grande partie de la RDC.
Avec 1,7 million de déplacés dans le pays, de nombreuses personnes sont encore dans une situation d’extrêmement vulnérabilité menacées par « les violations des droits de l’homme, telles que meurtres, violences sexuelles et pillage et destruction de villages par le feu ».