Le vol 447 Air France du 31 mai 2009 était le vol régulier entre l’aéroport international Antônio Carlos Jobim de Rio de Janeiro et l’aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle de Paris. L’avion transportait 228 personnes, dont 12 membres d’équipage. Nul survivant au crash. Dans un premier temps, des aéronefs brésiliens, français et américains sont dépêchés dans la zone présumée de l’accident pour essayer de retrouver l’appareil. Une quinzaine d’aéronefs est mobilisée. Deux bâtiments de la Marine nationale française, le Mistral (L9013), et la frégate Ventôse, en provenance des Antilles françaises, ont été dépêchés sur le lieu présumé du crash.
Le 6 juin 2009, la marine brésilienne annonce avoir retrouvé un siège, deux corps, une sacoche en cuir contenant un billet Air France ainsi qu’un sac en nylon contenant un ordinateur portable. Le numéro de série du siège correspond au vol AF447. Quelques heures plus tard, la marine annonce avoir retrouvé d’autres sièges d’avion, des parties de l’aile et divers objets. Les débris seraient situés à 69,5 km au nord-ouest de la position de l’avion lors de son dernier message, ou plus vraisemblablement à 70 km au nord-est selon des sources brésiliennes. D’autres débris sont récupérés les jours suivants. Mais nulle trace des boîtes noires.
Deuxième étape des recherches, 2 ans après le crash : le 31 mars 2011, une flotte de petits sous-marins de recherche robotisés est envoyé par l’Institut océanographique de Woods Hole près du lieu présumé de l’écrasement. Les recherches, d’une durée de 4 mois, doivent tenter de découvrir des pièces de l’avion, ainsi que ses boîtes noires.
Le 3 avril 2011, le BEA annonce avoir retrouvé des éléments de l’avion, un champ de débris relativement concentré.
(avec Wikipedia)
Vidéo Youtub/BFMtv : En France, deux enquêtes par des services de l’État sont ouvertes : une enquête judiciaire. Un juge d’instruction du tribunal de grande instance de Paris est saisi de l’enquête et une information judiciaire pour homicide involontaire est ouverte le 5 juin 2009. Le juge a donné commission rogatoire à la Gendarmerie nationale (Gendarmerie des transports aériens).
Une enquête technique, destinée à la prévention de futurs accidents. L’accident étant survenu dans les eaux internationales, l’enquête technique aéronautique est confiée aux autorités du pays d’immatriculation de l’avion, c’est-à-dire au Bureau d’enquêtes et d’analyses (BEA) pour la France.