Avec une population d’un demi-milliard d’habitants, l’Union européenne fait face à d’importants changements démographiques. Tandis que la population vieillit, la fécondité a commencé à augmenter à nouveau, l’espérance de vie ne cesse de croître et l’UE continue d’attirer un grand nombre d’immigrants.
Ces tendances proviennent du troisième « Demography Report » publié conjointement par Eurostat, l’office statistique de l’Union européenne et la Direction générale de l’Emploi, des Affaire sociales et de l’Inclusion de la Commission européenne.
L’objectif de ce troisième rapport est de fournir les derniers faits et chiffres permettant d’éclairer le débat sur les enjeux démographiques.
Le plus grand nombre d’enfants par femme en Irlande, en France, au Royaume-Uni et en Suède
Après avoir fortement baissé entre 1980 et le début des années 2000, le taux de fécondité a commencé à augmenter à nouveau dans l’UE27 en 2003, où il était de 1,47 enfant par femme, pour atteindre 1,60 en 2008. Le taux de fécondité a augmenté dans tous les États membres à l’exception du Luxembourg, de Malte et du Portugal. Durant cette période, les plus fortes hausses ont été observées en Bulgarie (de 1,23 enfant par femme en 2003 à 1,57 en 2009), en Slovénie (de 1,20 à 1,53), en République tchèque (de 1,18 à 1,49) et en Lituanie (de 1,26 à 1,55).
En 2009, les États membres ayant enregistré les taux de fécondité les plus élevés étaient l’Irlande (2,07), la France (2,00), le Royaume-Uni (1,96 en 2008) et la Suède (1,94), ces pays approchant tous le taux de renouvellement3 de 2,1. Les taux de fécondité les plus faibles étaient observés en Lettonie (1,31), en Hongrie et au Portugal (1,32 chacun) ainsi qu’en Allemagne (1,36).