Le Premier ministre a ouvert mardi le débat sur la guerre en Libye devant l’Assemblée Nationale. Si la représentation national n’a ni débattu ni voté pour autoriser ou non la guerre, les députés débattent mardi de la guerre en Libye menée au titre de la résolution 1973 du Conseil de sécurité des Nations Unies. Une guerre voulue par la France et menée par une coalition formée de la France, du Royaume Unie, des Etats Unis, de la Belgique, des Pays Bas et du Qatar.
Premier à intervenir dans le débat, François Fillon a tenu a rappeler les objectifs des frappes aériennes formellement encadrées par la résolution onusienne. Dans son discours, François Fillon a évoqué le risque terroriste en France sans toutefois le nommer. Le Premier ministre a ainsi insisté sur les nécessités d’adapter le plan vigipirate en France si les circonstances venaient à changer.
Il est à noter l’intervention du locataire de Matignon sur le processus de paix Israël-Palestine. François Fillon a demandé que 2011 soit l’année de la création d’un état palestinien aux côtés d’un Israël aux frontière sûres.
Second à prendre la parole, Jean Marc Ayrault, président du groupe socialiste, a rappelé que le PS avait rapidement demandé une intervention militaire après les exactions des forces militaires de Kadhafi « dictateur halluciné ». Ayrault a publiquement regretté cette intervention tardive tout en apportant le soutien des députés PS à l’intervention de la coalition. Le député maire de Nantes a cependant soulevé l’ire des députés de la droite en critiquant vivement Claude Guéant qui avait évoqué « une croisade ».
Photo CC/Benjamin Lemaire : François Fillon à l’Assemblée nationale