A la demande du président de la République, une délégation de la CGT composée notamment de Bernard Thibault a été reçue lundi 28 février. Cette rencontre s’inscrit dans une volonté de Nicolas Sarkozy d’afficher « une reprise de contact » avec les syndicats après leur opposition unanime contre la réforme des retraites et la mobilisation persévérante de millions de salariés durant le dernier semestre de 2011.
Pourtant demandeur de cet entretien, le Chef de l’Etat « n’a pas davantage laissé entendre qu’il était plus réceptif qu’auparavant aux revendications et aspirations exprimées par la CGT » a indiqué la centrale syndicale en fin d’après midi.
« Qu’il s’agisse de la situation de l’emploi, du pouvoir d’achat, l’entretien confirme de réelles divergences d’appréciation tant sur la situation actuelle que sur les réponses à y apporter. Le président de la République minore largement la responsabilité des entreprises dans la situation sociale actuelle » a précisé le porte parole de la CGT. A l’issue de cette rencontre la CGT a précisé rejeter le pacte dit de « compétitivité » qualifié « de pacte d’austérité ».