Dans un communiqué la France vient officiellement de condamner « les violences perpétrées le 19 février par les forces agissant pour le compte de Laurent Gbagbo contre des manifestants à Abidjan, et qui ont fait trois morts ».
La France adresse « ses condoléances aux familles des victimes et à leurs proches, ainsi qu’au gouvernement et au peuple ivoirien, dont elle partage l’émotion ».
La diplomatie française a renouvelé sa position établir voilà plusieurs semaines. La France « souhaite la pleine mise en œuvre de la résolution adoptée à l’unanimité par le Conseil des droits de l’Homme des Nations unies réuni en session spéciale le 23 décembre 2010, qui appelle à la cessation immédiate des graves violations des droits de l’Homme et des atteintes aux libertés fondamentales et dénonce les entraves au travail de l’ONUCI ».
La France rappelle « que les personnes qui menacent le processus de paix, font obstacle au travail de l’ONUCI et des autres acteurs internationaux ou commettent de graves violations des droits de l’Homme et du droit international humanitaire tombent sous le coup des mesures, y compris des sanctions ciblées, prévues par la résolution 1946 (2010) du Conseil de sécurité des Nations unies. »