Alors que plusieurs reliques ont été volées du Musée du Caire et d’autres sites de conservation, la Directrice de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), Irina Bokova, a appelé mardi les autorités nationales et internationales à être vigilantes face à d’éventuelles oeuvre d’arts provenant d’Egypte proposées à la vente.
« Il est particulièrement important de vérifier l’origine des biens culturels importés et exportés ou mis en vente, spécialement sur Internet », a déclaré mardi Irina Bokova dans un communiqué de presse.
« Cet héritage fait partie de l’histoire de l’humanité et de l’identité égyptienne. Cela ne devrait pas être possible que de telles oeuvres se volatilisent et finissent entre les mains d’individus crapuleux ou qu’elles courent le risque d’être endommagées ou même détruites », a-t-elle ajouté.
L’UNESCO prévoit de travailler avec les partenaires internationaux et nationaux notamment INTERPOL et l’Organisation mondiale des douanes.
« J’appelle également les forces de sécurité, les agents des douanes, les vendeurs d’arts, les collectionneurs et la population locale à faire tout ce qui est possible pour retrouver ces pièces inestimables », a dit Irina Bokova.
« Toute mesure nécessaire doit être prise pour protéger l’héritage égyptien et prévenir de nouveaux vols », a-t-elle conclu.
Selon la presse, les autorités égyptiennes ont indiqué que parmi les pièces volées au Musée du Caire figuraient une statue recouverte d’or de Toutankhamon, des objets de la période amarnienne dont la tête de la princesse en grès, la statue en calcaire d’Akhenaton qui tenait une table d’offrande. Il y aurait également une représentation de Néfertiti, une statuette en pierre datant de la période amarnienne représentant un scribe, les chabtis, onze figurines funéraires en bois, et une amulette sous la forme d’un scarabée.
Photo DP/Toulouse7.com : le papyrus d’Ammut, institut oriental de Chicago
