C’est un grand classique de la droite toulousaine. Jean Luc Moudenc en personne a longtemps hésité à s’afficher « UMP » avant de changer de tactique et de prendre la direction de la fédération départementale du parti présidentiel désormais présidé par Jean François Copé. Brigitte Barèges, tête de liste UMP aux élections régionales avait également fait le choix de ne pas afficher le logo UMP et avait été critiquée pour cela.
A l’occasion des élections cantonales, des candidats pourtant adoubés par la fédération haut garonnaise du parti de Nicolas Sarkozy refusent d’afficher leur appartenance politique. D’autres au contraire n’hésitent pas à afficher leur position politique. Revue d’effectif
Sur le canton Toulouse 1, la candidate Christine de Veyrac affronte la vice présidente du Conseil général Marie Christine Lafforgue. De Veyrac a choisi d’afficher clairement la couleur. Sur ses premiers tracts de campagne le logo de l’UMP apparaît clairement. Tout comme celui des radicaux valoisiens.
Sur la Canton Toulouse7, Jean Michel Lattes affronte Jean Jacques Mirassou. Lattes, universitaire, partisan de Borloo et donc membre d’un des partis de la « galaxie UMP » n’a pas pour l’heure affiché son appartenance politique à l’UMP et son soutien à la politique menée par Nicolas Sarkozy. Pis encore son premier tract de campagne baptisé « opposition municipale » reprend même la charte graphique d’une récente campagne du PS local….
Sur le canton Toulouse IV Maxime Boyer défie Jean Michel Fabre. Boyer présenté comme « la nouvelle génération », est à 25 ans, le plus jeune candidat UMP titulaire en milieu urbain ». Cette nouvelle génération affiche son appartenance à l’UMP et présente même ses soutiens « le Nouveau Centre, le Parti Radical Valoisien, le Mouvement Pour la France ».