Les magistrats s’étaient sentis humiliés par les propos de Nicolas Sarkozy. Le mouvement de protestation a rapidement fait tâche d’huile et de nombreux magistrats ont décidé de faire grève pour dénoncer les propos du chef de l’Etat.
En conférence de presse lundi après midi, le premier ministre François Fillon a décidé de ne pas soutenir les juges. Au contraire, il a jugé leur mouvement social « excessif » et incompréhensible pour une majorité des français.
Mis en cause après l’assassinat dramatique de la jeune Laëtitia par un délinquant multirécidivisites, les magistrats et les acteurs de la chaîne pénale avaient dénoncé un manque de moyens.