« Le respect de la diversité et du dialogue pacifique est une condition essentielle si la famille humaine veut coopérer au niveau mondial face aux menaces qui pèsent sur tous les habitants de la planète et saisir les opportunités communes », a souligné mardi le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, lors du lancement de la première Semaine mondiale de l’harmonie interconfessionnelle organisée par l’ONU.
« C’est l’occasion d’axer l’attention du monde entier sur les efforts déployés par les dirigeants religieux, les mouvements interconfessionnels et des particuliers à travers le monde pour promouvoir le respect mutuel et la compréhension entre les adeptes de différentes croyances et confessions », a-t-il poursuivi, avant de préciser que « ces partenaires jouent un rôle indispensable en appuyant les efforts de paix de l’Organisation des Nations Unies ».
En proclamant la célébration de cette semaine en novembre dernier, l’Assemblée générale de l’ONU avait appelé tous les États Membres à diffuser pendant la première semaine de février, « auprès des églises, mosquées, synagogues, temples et autres lieux de culte de la planète, un message d’harmonie interconfessionnelle et de bonne volonté fondé sur l’amour de Dieu et du prochain, ou sur l’amour du bien et du prochain, selon leurs traditions ou convictions religieuses respectives ».
La Semaine mondiale de l’harmonie interconfessionnelle sera marquée par un vaste éventail d’activités organisées dans le monde entier. À New York, les célébrations comprendront des petits déjeuners interconfessionnels, la projection de films et des entretiens avec la participation active de la société civile, d’agences des Nations Unies et d’;autres organisations intergouvernementales.