La Haut Commissaire aux droits de l’homme de l’ONU, Navi Pillay, a appelé vendredi le gouvernement égyptien à la retenue et « à protéger les droits de ses citoyens à la liberté d’expression, d’information et de réunion, conformément à la législation du pays et au droit international ».
Dans un communiqué rendu public vendredi, elle souligne que « depuis le début des manifestations, la police a utilisé, dans sa confrontation avec les manifestants, des balles en caoutchouc, des gaz lacrymogènes, des canons à eau et des matraques, et que plus de 1.000 personnes ont été arrêtées, dont des opposants politiques ».
« Les gouvernements de la région et dans du monde doivent en tenir compte. Etouffer la voix des citoyens et faire taire la dissidence et la critique ne feront pas disparaître les problèmes. Les événements récents dans la région mettent en évidence le fait que la lutte contre de graves problèmes, par le recours à des mesures de haute sécurité, ne fait qu’envenimer les choses, qui éclatent finalement à une grande échelle », a-t-elle conclu.