Veuillez laisser ce corps dans l’état où vous l’avez trouvé en entrant
Du 1er au 12 février 2011 à 21h
Cie Lever du Jour
De : Chloé Delaume
Mise en scène : Collective
Avec : Delphine Alvado, Anne Bourgès et Alexandra Malfi
Durée : 1h20
Genre : Tempête sous un crâne
Le propos : Inspiré de trois romans de Chloé Delaume, Le cri du sablier, Les mouflettes d’Atropos et La vanité des somnambules, ce spectacle livre un parcours de vie ; de l’enfance traumatisée au personnage de fiction, en passant par la confrontation au monde adulte. Au travers du geste, de la parole et de l’image, trois comédiennes donnent voix au personnage, faisant ainsi résonner l’écriture baroque et poétique de l’auteur.
D’une enfant maltraitée, à la jalousie amoureuse, en passant par l’expérience de la prostitution, c’est un parcours initiatique qui trouvera son aboutissement dans la création d’un personnage devenu aussi réel qu’imaginaire.
La Nuit juste avant les forêts
Du 15 au 26 février 2011 à 21h
Cie Graines d’Anan’art
De : Bernard Marie Koltès
Mise en scène : Luc Jaminet
Avec : Philippe Cancé
Durée : 1h20
Accessible à partir de 16 ans
Genre : C’est beau un homme la nuit…
Le propos : « J’ai cherché quelqu’un qui soit un ange au milieu de ce bordel. »
Un homme seul dans la ville. Mais ce paysage là, cet homme là n’ont rien de banals. Il pleut, il cherche une chambre, il cherche à fuir, il cherche à rencontrer…On le sent mort de froid, mort de peur, mort de fatigue. Au coin de la rue, il a aperçu quelqu’un. Il a couru derrière lui pour ne pas le laisser filer… Ce qu’on croyait être un monologue est inexorablement un long soliloque, adressé à cette ombre passagère. Il ne faut surtout pas le laisser partir, prolonger le moment le plus possible, tant l’homme se sent seul. Son discours exprime tout à tour cette solitude contemporaine, la révolte contre ce monde et « ses classes exploitées », contre « [c]es cons, qui stationnent » . Et puis le désir. Le désir de l’autre, de sa présence, mais aussi le désir de toute un vie, le désir enfouit en chacun, quoiqu’il vise. Il parle, parle aussi avidement qu’il ferait l’amour, crie son univers et utilise tout les mots qu’il connaît pour retenir cet autre. Koltès l’a dit et ce spectacle le confirme, cette pièce est « l’expression, la longue expression d’un désir unique ».
Programmation Jeune Public Février
Dans ma maison de papier, j’ai des poèmes sur le feu
A partir de 7 ans
Du 02 au 19 février 2011 – Les mercredis et samedis à 15h
Cie Comme une
De : Philippe Dorin, Editions L’école des loisirs
Mise en scène : Sarah Cousy
Avec Sarah Cousy, Frank Mélotti, Bénédicte Rossignol
Seules dans la nuit, une petite fille joue avec le feu, une vieille dame avec ses souvenirs…
La petite construit sa maison imaginaire. Deux minutes plus tard, elle est devenue une vieille dame. Mais elle porte toujours ses chaussures d’enfant. La petit fille veut retenir la vieille dame qui fuit on se sait qui, on ne sait quoi… C’est le promeneur qui lui fait peur. Mais la vieille dame accepte de rester un peu à condition que la lumière reste éteinte. Mais la petite fille rompt souvent le pacte. Elle ne doit pas. C’est dangereux, le promeneur pourrait revenir.
Contes du loup qui en dit long – A partir de 5 ans
Du 23 février au 05 mars 2011 – Les mercredis et samedis à 15h hors vacances et du mardi au samedi à 11h et 15h pendant les vacances
Cie La Divine fabrique
De Frédéric Naud
Avec Frédéric Naud
Il m’arrive d’être loup. A cause de ma grand-mère. Elle avait de longs cheveux blancs qui tombaient sur ses deux yeux féroces, des bottes rouges et une carabine. Elle l’avait toujours avec elle, parce qu’elle n’aimait pas les légumes. Elle ne mangeait que de la viande. Bien dure et bien goûtue. Ni lapin, ni cochon, ni chaperon… Trop mous. Non ! Ma grand-mère préférait la soupe d’ogre. Elle me racontait ses exploits, penchée au-dessus de sa marmite. C’est sûrement de là que me vient le goût de raconter des contes d’ogres. Je ne sais par quelle magie, quand je les dis, je deviens loup. Fred Naud est un conteur, un vrai, qui nous fait vivre avec intensité ses textes avec pour seuls outils sa voix, son regard et ses gestes.