Chaude séance des questions au gouvernement mardi après midi sur le thème de la position française sur la Tunisie. Interrogée par le président du groupe socialiste à l’Assemblée national Jean Marc Ayrault, la ministre des affaires étrangères n’a pas répondu à la question qui l’invitait à prendre ses responsabilités après avoir proposé l’aide des forces de l’ordre françaises au dictateur déchu Ben Ali.
Ce n’est pas Michèle Alliot Marie qui a répondu mais le Premier ministre François Fillon en personne. François Fillon a tenu à renouveler sa confiance à sa ministre d’Etat.
Dans ses propos, le locataire de Matignon a cité Lionel Jospin et Dominque Strauss Kahn pour finalement affirmer que « l’histoire avance plus vite que la diplomatie ».
Dans une ambiance houleuse, sans reconnaître faute ou erreur des membres de son gouvernement ou de sa diplomatie, le Premier ministre a précisé « j’entends les critiques que vous formulez ». Mais François Fillon n’a fait que reprendre et exposer les dernières positions du gouvernement. Le chef du gouvernement a ainsi dit qu’il rappelait solennellement l’amitié du peuple français au « courageux peuple tunisien ». François Fillon a clamé sa confiance dans la transition démocratique en Tunisie et demandé aux résidents français présents sur place de rester sur le sol de l’ancienne Carthage.
Photo CC/Фото пресс-службы Президента России/Toulouse7.com : le Premier ministre François Fillon le 14 septembre 2009