La révolution est en marche en Tunisie. Et malgré le sang, un vent de la liberté souffle de Tunis à Bizerte en passant par Tataouine. Les annonces progressistes du président Ben Ali jeudi n’y ont rien fait. Des milliers de manifestants ont une nouvelle fois défilé vendredi dans le centre de Tunis pour demander le départ du dictateur.
Malgré l’annonce présidentielle de ne plus avoir recours à des tirs par balle, les forces de police ont une nouvelle fois tiré dans la foule. Plusieurs journalistes l’ont constaté vendredi à Tunis.
Jeudi, Ben Ali avait annoncé son départ en 2014, la liberté d’accès à internet, la libéralisation de la presse et la mise en place d’une commission d’enquête indépendante. Face à la pression de la rue, Ben Ali recule encore et annonce vendredi le limogeage du gouvernement et l’organisation d’élections législatives anticipées.