Au lendemain de l’annonce d’un contrat historique pour Airbus, le président de la République Nicolas Sarkozy était jeudi matin chez Airbus Toulouse pour présenter ses voeux aux forces économiques.Dans son discours, Nicolas Sarkozy a annoncé ses projets de réforme pour l’année 2011 et esquissé un pré programme pour l’élection présidentielle de 2012. Il a également fait l’apologie d’une politique traditionnelle en France : un colbertisme par lequel l’Etat reste le moteur et l’initiateur des principales évolutions industrielles.
Ainsi et après avoir rendu un hommage aux deux jeunes français mort au Niger – l’un des deux travaillait à Toulouse-, le chef de l’Etat a donné sa position sur la politique économique du gouvernement.
Sans surprise, dans le temple européen de la construction aéronautique, Sarkozy a fait l’éloge de l’industrie. Pour le chef de l’Etat et dans un contexte de mondialisation où la Chine et l’Inde s’imposent comme les usines du Monde « L’industrie n’est pas un gros mot ». « L’industrie forte est vitale pour un pays il n’y a pas de société de services » a également souligné le chef de l’état.
S’agissant des projets économiques du gouvernements, le locataire de l’Élysée a fixé le cap du débat sur la réforme fiscale programmées pour 2011. Pour Nicolas Sarkozy il est aujourd’hui nécéssaire de « réfléchir a la taxation des revenus du patrimoine plutôt qu’a la taxation du travail ».
C’est à la fin de son intervention que Nicolas Sarkozy a proposé les premières pistes d’un pré programme économique pour la campagne présidentielle de 2012. Sarkozy a ainsi affirmé qu’il était favorable d’une part à la création d’une « gouvernance économique européenne avec une harmonisation fiscale » et d’autre part, Sarkozy s’est dit favorable « une règle constitutionnel de retour a l’équilibre des finances de L’état ».
Photo Toulouse7.com : Nicolas Sarkozy le 13 janvier 2011 présente ses voeux aux forces économiques dans un hangar d’assemblage des usines Airbus