L’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI) a intensifié mardi ses patrouilles aériennes et terrestres sur tout le territoire national afin de faire face à la situation de crise qui prévaut à la suite du second tour de l’élection présidentielle du 28 novembre dernier.
150 ivoiriens fuient chaque jour à l’étranger
En vue de prévenir les affrontements entre les parties et de renforcer la situation sécuritaire, les casques bleus concentrent leurs patrouilles de jour comme de nuit, à Abidjan. Ainsi, entre le 2 et le 11 décembre 2010, les forces de l’ONUCI ont exécuté plus de 2630 patrouilles.
« La présence des troupes de l’ONUCI sur les points chauds et sur tous les axes routiers a permis d’assurer la libre circulation du personnel onusien, la protection des équipements et installations de la Mission, de porter assistance aux personnes menacées et de rassurer la population », a déclaré le commandant de la force de l’ONUCI, le général Abdul Hafiz.
Lundi, l’ONUCI a annoncé la mise en place d’un Comité de suivi des entraves au processus de paix afin d’assister le pays à sortir de la crise postélectorale.
La communauté internationale, dont l’ONU, a reconnu la victoire de l’ancien Premier ministre Alassane Ouattara au second tour de l’élection présidentielle, face au Président sortant Laurent Gbagbo. Mais ce dernier a proclamé être victorieux. Depuis, les deux camps se font face à face dans une atmosphère tendue.
De son côté, le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) a indiqué mardi que plus de 3.500 Ivoiriens, pour la plupart des femmes et des enfants, sont entrés ces derniers jours au Liberia et quelques centaines d’autres en Guinée.
« Environ 3.500 personnes sont entrées au Liberia auxquelles viennent s’ajouter des nouveaux arrivants dans les villages qui bordent la frontière avec la Côte d’Ivoire à un rythme de 150 personnes par jour », a souligné mardi un porte-parole du HCR, Adrian Edwards, lors d’une conférence de presse à Genève, en Suisse.
Photo CC/Mikhail Evstafiev/Toulouse7.com
casque bleu de voleur
Salut. Je voudrais ici faire essayer d’amener l’opinion internationale à comprendre qu’elle fait fausse route. Oui dans le cas de la crise en Côte d’Ivoire, je me demande que peut faire l’ONU? La seule chose est d’inciter une rebellion pour agir. Qui parle de rebellion, parle de morts; et de morts dans les deux camps. De grâce aimez sincèrement les Africains et non l’Afrique (ses ressources). Je ne suis pas partisans, mais je voudrais m’assurer que vous êtes bien conscient que Gbagbo qui s’accorche au pouvoir est tout aussi soutenu par des pays de l’occident. Sinon, comment se procure t-il des armes?
Pensez vous que le faire partir de force est la solution? Si oui avec quelle force? L’onu? Ou les forces nouvelles? Ceux-là où vont-ils avoir les armes? Conclusion l’ONU va cautionner la mort d’une centaine de personnes pour atteindre une personne. De grâce!
Si Gbagbo s’entête, coupez les relations diplomatiques, les aides et laissez le gouverner. Quand il ne pourra plus, le peuple lui demandera de partir tranquillement et tous ne le soutiendront plus. De cette manière, il n’y aura pas de guerre. Parce qu’en voulant éviter la souffrance de la population; vous la faites souffrir plus; vous êtes entrain de créer petit à petit des monstres en Côte d’Ivoire. De grâce! Choisissez le moindre mal. Pardonnez!