A Toulouse, la préfecture a confié la gestion de la veille sociale 115 au Centre communal d’action sociale. Les salariés du 115 ont alerté le Préfet sur le nombre de demandes d’hébergement qu’ils doivent refuser chaque jour. Claude Touchefeu, adjointe au maire chargée de la politique de la ville et de la solidarité, vice-présidente du CCAS, a établi, avec eux, un premier bilan en ce début d’hiver.
A l’issue de cette rencontre, elle a demandé au Préfet d’ouvrir des places supplémentaires pour permettre l’hébergement, tout au long de l’hiver, de toute personne qui le demande, comme l’a annoncé dernièrement Benoît Apparu, secrétaire d’Etat chargé du Logement, et comme le prévoit la loi. « Nous ne pouvons plus accepter de gérer, pour le compte de l’Etat, un service qui est obligé de dire non quotidiennement à plus d’une cinquantaine de personnes. La Préfecture doit entendre cette réalité et ouvrir des places supplémentaires. »
Dans chaque département, les préfets ont la responsabilité de mettre en oeuvre et de financer le dispositif de veille sociale (115) qui permet d’orienter les personnes sans abri vers un hébergement. Ils ont également la responsabilité de créer un nombre suffisant de places d’hébergement d’urgence ou d’insertion (foyers, CHRS, maisons relais etc…).
En période de grand froid, la Ville de Toulouse contribue à l’offre de places supplémentaires (46 à l’espace du Grand Ramier et 18 au Petit Capitole) qui permettent l’accueil d’urgence… « Aujourd’hui, après cette première période de températures négatives, je constate que les personnes accueillies au Grand Ramier sont toutes en demande d’hébergement régulier »,conclut Claude Touchefeu.
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