Député maire UMP de Montauban, Brigitte Barèges va t elle démissionner pour briguer un mandat toulousain ? Candidate malheureuse à l’élection régionale, originaire de Realmont dans le Tarn, Barèges a décidé d’intervenir dans les affaires internes de la fédération UMP de Haute Garonne. Affaiblie au Conseil régional après la scission d’une partie de ses troupes, la député maire de Montauban s’est fendue d’un communiqué de presse pour renvoyer l’ascenseur à son « ennemie intime » la député européenne UMP Christine de Veyrac.
ambiance délétère et des manœuvres incessantes
« En dépit d’un scrutin sans cesse reporté et de manœuvres incessantes de la part de l’équipe sortante, la participation a été au rendez-vous : prés de 60% des adhérents UMP de la Haute-Garonne ont pris part à ce scrutin (deux fois plus que lors du scrutin ayant permis à Madame de Veyrac de devenir présidente), témoignant ainsi de leur volonté de donner un message clair à travers leur vote » a déclaré Barèges.
« Cette volonté des adhérents et militants de l’UMP est nette : ils ont choisi l’unité et le changement. Ils ont donc largement donné leur confiance aux candidats soutenus par Jean-Luc Moudenc, Dominique Baudis et Brigitte Barèges dans le cadre de la « charte de l’unité » que nous avions initiée. Alors que la campagne électorale avait été marquée par une ambiance délétère et des manœuvres incessantes dont la scission au sein de l’opposition régionale n’était qu’un élément parmi d’autres, il apparaît très nettement que les adhérents et militants de notre mouvement ont voulu sanctionner le camp des diviseurs, disqualifiant par là même la stratégie de dissidence des élus « Républicains et Territoires » dont certains s’étaient ouvertement et publiquement exprimés en faveur de Madame de Veyrac » a encore souligné l’élue montalbanaise.
« Ce soir, les incontestables vainqueurs sont ceux qui ont choisi l’unité. Il appartient désormais à ceux qui ont été élus de se montrer fidèles à leur engagement en faveur du rassemblement de notre mouvement mais aussi de changement de méthode de travail. C’est sur leur capacité à changer notre mouvement que reposent désormais nos victoires à venir. J’y prendrai toute ma part, à leur côté, en tant que chef de file de l’opposition régionale. » a conclu Brigitte Barèges.
Photo Toulouse7.com Brigitte Barèges aux côtés de Nicolas Sarkozy
Mais Madame Barèges titulaire de trois mandats éléctifs va devoir en abanonner un !
Pa facile de se déterminer : le train de vie d’un député ou les 2000 euros du conseil régional ?
Gageons qu’elle quittera la Région en reniant ses engagements electoraux.
Les municipales ne sont qu’en 2014 ! c’est encore trés loin !