Aller voter dimanche prochain aux élections n’augmentera pas le risque de propagation de l’épidémie de choléra, a souligné jeudi l’Organisation panaméricaine de la santé.
« Le genre de mouvement et de rassemblement de populations qui sont ceux des personnes allant voter n’est pas le type de mouvement qui créé une augmentation des risques de transmissions du choléra », a déclaré jeudi par communiqué de presse le Directeur adjoint de l’Organisation panaméricaine de la santé, Jon K. Andrus.
« Les contacts rapprochés n’augmentent pas les risques pour les populations comme le ferait une grippe par exemple », a-t-il ajouté en précisant que le choléra n’était pas une maladie transmissible. La maladie se transmet principalement par la contamination fécale de l’eau et la nourriture.
L’Organisation panaméricaine de la santé, le bras régional de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), estime que 350 médecins, 2.000 infirmières et 2.200 membres de personnels de santé sont nécessaires dans les trois prochains mois pour faire face à l’épidémie. Selon le Bureau de coordination des affaires humanitaires (OCHA), seulement 10% des ménages en dehors de la capitale haïtienne, Port-au-Prince, ont accès à de l’eau traitée et du savon.
L’ONU et ses partenaires ont acheminé quatre millions de tablettes de traitement de l’eau et 11.000 savons qui seront distribués dans les deux prochaines semaines. Environ 22.000 affiches de prévention du choléra seront également placées dans les bureaux de vote.