Soupçonné d’avoir bénéficié d’argent liquide produit de retrocommissions illégale de ventes d’armes au Pakistan, l’ancien candidat à l’élection présidentielle de 1995 a déclaré n’avoir « jamais été informé de l’octroi de commissions » lors de la signature de contrats d’armement liés au dossier Karachi a indiqué le journal du dimanche dans son édition de samedi. Le journal du groupe Lagardère cite là les PV d’audition de la mission parlementaire enquêtant sur l’attentat de Karachi de mai 2002 qui entraîna la mort de 15 personnes dont onze Français.
Conséquence de cette position, Edouard Balladur nie tout financement occulte de sa campagne présidentielle.
Actuellement instruite par le juge Van Ruymbecke, l’affaire de l’attentat de Karachi avait d’abord laissé présager l’intervention de la nébuleuse Al Qaeda avant que la piste de commissions occultes ne soit privilégiée. Magistrats, familles de victimes et journalistes soupçonnent désormais l’octroi de retro commissions.
Photo CC/Toulouse7.com : deux anciens Premiers ministres de la France Edouard Balladur et Raymond Barre au Forum économique mondial en 1987