Chaque année en France des dizaines de milliers de femmes sont violées. Aucun de ces crimes ne constitue un cas isolé : le viol est un fait social, une marque que les relations femmes-hommes restent profondément inégalitaires dans notre société. Pour lutter contre cette situation, rappeler ces faits importants et permettre que la honte dont souffrent les victimes de viol change de camp, trois associations (le Collectif féministe contre le viol, Mix-Cité et Osez le féminisme) lancent une pétition nationale. Plus d’une centaine de personnalités soutiennent cette campagne. Le 25 novembre des dizaines de militantes iront à la rencontre du public partout en France pour porter le message et les enjoindre à signer la pétition.
Dans le cadre de la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, la Région Midi-Pyrénées organise, en partenariat avec de nombreux acteurs de l’égalité femme/homme, jeudi 25 novembre, de 9h à 19h, une conférence intitulée « Toute inégalité est violence ».
Martin Malvy, président de la Région Midi-Pyrénées, et Nadia Pellefigue, conseillère régionale déléguée à l’égalité femme/homme ouvriront cette journée qui comprendra des débats et des ateliers thématiques.
Seront également présents Pascale Carayon, cheffe de projet à l’Observatoire National des Violences faites aux femmes, de la Fédération Nationale Solidarité Femmes et François Cantier, président d’Avocats Sans Frontière.
Enfin le sénateur Jean Jacques Mirassou a tenu à réagir à l’occasion de cette journée pour rappeler qu’il était co signataire de la loi du 04 avril 2006 sur la problématique des violences au sein des couples. Pour le sénateur socialiste cette nouvelle loi constitue « une avancée supplémentaire sur ce sujet ». Cette loi cadre comporte trois axes principaux : 1) Répression des violences, aussi bien physiques que morales ;
2) Prévention, notamment par le biais de campagnes dans les médias et de sensibilisation à l’égalité des sexes dans les écoles, mais aussi en étendant la compétence du juge aux affaires familiales aux situations de concubinage et de PACS, et en formant tous les acteurs sociaux, médicaux et judiciaires à l’accueil, la protection et l’aide aux victimes. 3) Amélioration de l’aide aux victimes, qui pourront bénéficier d’une aide juridictionnelle sans conditions de ressources.
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