La région Midi Pyrénées avait été la grande oubliée géographique de la première partie du quinquennat de Nicolas Sarkozy. Nul ministre, nul politicien des départements composant l’une des plus vastes régions d’Europe n’avait été représenté dans les gouvernements successifs dirigés par François Fillon. Dans un certain sens, les électeurs avaient fait payer cet oubli aux représentants de la majorité Présidentielle associée à l’ UMP aux élections régionales. Les midi pyrénéens avaient alors infligé un cinglant camouflet à la liste dirigée par la député maire UMP de Montauban en plébiscitant au contraire la liste PS dirigée elle par un ancien ministre de François Mitterrand, Martin Malvy.
Depuis Philippe Douste Blazy au ministère des affaires étrangères, voilà bientôt 4 ans, la région toulousaine n’a pas eu de dirigeant d’administration. Et les effets s’en sont fait sentir. Notamment lors des négociations pour l’installation de Galileo ou lors de l’attribution à la ville de Bordeaux du dernier centre aéronautique.
Alors, oubli de la part de Nicolas Sarkozy ou calcul politique ?
A défaut de personnalité incontournable dans la région, l’UMP et la majorité présidentielle sont divisées entre deux des ministrables possibles. Et les récents soubresauts au Conseil régional avec la scission du groupe UMP ne sont pas étrangers à la séquence. Christine de Veyrac avait été pressentie lors du précédent remaniement. Elle reste aujourd’hui en piste. Mais une surprise reste toujours possible.
Réponse dans les prochains jours.
Photo CC Sebastian Zwez/Wikimedia/Toulouse7.com : Nicolas Sarkozy à la 45e conférence sur la sécurité
Brigitte Barèges remplacerait Nadine Morano.