Véritable succès écologique, le « bonus-malus automobile » représente néanmoins pour l’Etat un coût plus cher que prévu. C’est dans cette optique que le ministre du Budget, François Baroin, a confirmé mardi devant les parlementaires, le resserrement du dispositif déjà évoqué par le quotidien « Les Echos » le 29 octobre dernier.
Selon le ministre, le déficit enregistré cette année est de 500 millions d’euros. Certes cette mesure a permis à la France d’avoir le parc automobile le moins polluant d’Europe, mais dans un contexte de réduction des dépenses publiques, il faut désormais revoir la mesure afin de la réajuster. Pour François Baroin cela permettra de « répondre à un double objectif d’exigences environnementales accrues et de rééquilibrage financier.
Le ministre du Budget présentera donc un article prévoyant « de revoir à la baisse d’au moins 10 grammes, les seuils du malus automobile pour 2012″. En ce qui concerne les bonus de 500 et 1.100 euros ils seront ramenés à respectivement à 400 et 800 euros l’année prochaine et les exigences environnementales du bonus seront accrues », a-t-il ajouté. Un article qui rentrera dans le cadre du Projet de loi de finances rectificatives de 2011, Le bonus-malus, visant à inciter les consommateurs à acheter un véhicule ‘propre’ était l’une des mesures phares du Grenelle de l’environnement. Elle est entrée en vigueur le 1er janvier 2008.
Photo Toulouse7.com : capture d’écran du profil Facebook de François Baroin