Charles de Gaulle, né le 22 novembre 1890 à Lille dans le département du Nord et mort le 9 novembre 1970 à Colombey-les-Deux-Églises. Pour célébrer le 40e anniversaire de la mort de celui qui fut à plusieurs reprises, le chef de l’Etat, le président de la République Nicolas Sarkozy et le Premier ministre François Fillon se rendront sur la tombe de l’un des plus célèbres français pour y présenter un hommage national.
Voici un passage moins connu de la biographie du Général de Gaulle : la Première guerre mondiale (source Wikipedia). « Lieutenant depuis le 1er octobre 1913, il est nommé capitaine en janvier 1915. Blessé au genou dès son premier combat à Dinant le 15 août 1914, il rejoint le 33e RI sur le front de Champagne pour commander la 7e compagnie. Il est à nouveau blessé le 10 mars 1915 à la main gauche, lors de la bataille de la Somme. Décidé à en découdre, il désobéit à ses supérieurs en ordonnant de tirer sur les tranchées ennemies. Cet acte lui vaut d’être relevé huit jours de ses fonctions. Officier tatillon, volontiers cassant, son intelligence et son courage face au feu le distinguent au point que le commandant du 33e RI lui offre d’être son adjoint.
Le 2 mars 1916, son régiment est attaqué et presque décimé par l’ennemi en défendant le village de Douaumont, près de Verdun. Sa compagnie est anéantie au cours de ce combat et les survivants sont encerclés. Tentant alors une percée, la violence du combat l’oblige à sauter dans un trou d’obus, pour se protéger, mais des Allemands l’imitent et le blessent d’un coup de baïonnette à la cuisse gauche. Pris par les troupes allemandes, il est soigné et interné.
Après une tentative d’évasion manquée, il est transféré au fort d’Ingolstadt, en Bavière, un camp de représailles destiné aux officiers prisonniers remuants. Il y croise le futur général Georges Catroux, l’aviateur Roland Garros, le journaliste Rémy Roure, l’éditeur Berger-Levrault et le futur maréchal soviétique Mikhaïl Toukhatchevski. Un « lamentable exil », c’est en ces termes qu’il décrit à sa mère son sort de captif. Pour tromper l’ennui, de Gaulle organise pour ses compagnons de captivité des exposés magistraux sur l’état de la guerre en cours. Mais surtout, il tente de s’évader à cinq reprises, sans succès. Il est libéré après l’armistice du 11 novembre 1918 et retrouve les siens le mois suivant. De ces deux ans et demi de captivité, il gardera un souvenir amer, estimant être un « revenant », un soldat inutile qui n’a servi à rien. Il recevra, toutefois, à l’issue de la Grande Guerre la croix de chevalier de la Légion d’honneur, le 23 juillet 1919, et la croix de guerre 1914-1918 avec étoile de bronze« .
Après son départ pour Londres en juin 1940, il est le chef de la France libre qui résiste face au Régime de Vichy, à l’occupation allemande et italienne de la France pendant la Seconde Guerre mondiale. Président du Gouvernement provisoire de la République française de 1944 à 1946, dernier président du Conseil de 1958 à 1959, il est l’instigateur de la fondation de la Cinquième République, dont il est le premier président, de 1959 à 1969.
Vidéo Youtube/Toulouse7.com : l’Appel du 22 juin 1940 par le General De Gaulle