« Les salariés seront-ils victimes de l’idéologie syndicale ? » Les Conseillers Régionaux du groupe Osons Midi-Pyrénées (Opposition droite) « dénoncent la prise en otage des salariés de Continental Automotive par la CGT et la CFDT ».
Alors que les fermetures d’usines se multiplient chez Continental, les salariés des trois usines de Midi-Pyrénées (Toulouse, Boussens et Foix), précise le communiqué de Jean Lionel Noguès (UMP) « ont été appelés à se prononcer par
référendum, sur le maintien de l’emploi jusqu’en 2015, en contrepartie d’une réduction de RTT et d’un gel des salaires en 2011, entre autres. »
« Conscients de l’urgence et de la gravité de la situation, les salariés se sont exprimés en nombre » estiment les conseillers régionaux de « la galaxie UMP » . Malgré lʼappel au boycott de la CGT et de la CFDT (syndicats majoritaires dans lʼentreprise), ils sont venus voter massivement : 52% d’entre eux se sont prononcés en faveur de l’accord signé par la direction et les organisations minoritaires (FO, CFTC, CFE-CGC).
« Cet accord doit permettre le maintien de lʼactivité de Continental dans la région Midi-Pyrénées, préservant ainsi de nombreux foyers du chômage. Mais, en dépit de ce vote très net, en forme de désaveu, et de la médiation de Jean-Louis Chauzy, président du Conseil Économique et Social Régional, les deux syndicats persistent dans leur entêtement idéologique, et tentent aujourdʼhui, en usant de leur droit d’opposition, de faire échec à cet accord, contre lʼavis majoritaire des les salariés » ajoute t on chez les partisans de Nicolas Sarkozy.
« Nous dénonçons cette situation de blocage organisée par la CGT et la CFDT, usant abusivement de leurs prérogatives de syndicats majoritaires au mépris dʼun accord ratifié par de nombreuses autres organisations syndicales et une majorité des salariés. Nous apportons tout notre soutien aux salariés de Continental, qui font preuve de
courage et de responsabilité. Si leur opposition fait tomber lʼaccord, les représentants de ces 2 syndicats devront
assumer la responsabilité de leur position devant leurs collègues et leur expliquer que la défense obstinée des acquis sociaux serait préférable à la défense de lʼemploi » a conclu le communiqué du groupe Osons Midi Pyrénées.
Pour mémoire, les salariés de Continental Clairvoix avaient eux aussi accepté des restrictions salariales contre promesses de maintien de l’emploi. L’usine avait ensuite fermé ses portes soulevant la colère des salariés.