« Aucun cas de choléra n’a été détecté en République dominicaine dont le gouvernement a tout de même déclenché son plan d’urgence à la frontière », a précisé l’ONU mardi.
L’OMS et l’Organisation panaméricaine de la santé ont acheminé plus de 750.000 doses de réhydratations orales qui peuvent être utilisées pour traiter 100.000 cas modérés. Plus de 4.000 traitements des cas les plus sévères ont été fournis et plus de 300.000 traitements antibiotiques ont été donnés au gouvernement haïtien. Le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) a pour sa part délivré plus 300.000 tablettes de purifications d’eau ainsi que de matériel d’urgence : tentes, médicaments, seaux, savon.
La Mission des Nations Unies pour la stabilisation en Haïti (MINUSTAH) a publié mardi un communiqué afin de mettre un terme aux « rumeurs diffusées dans certains médias faisant croire que des déchets humains déversés dans une rivière à Mirebalais par la MINUSTAH seraient à l’origine de l’épidémie de choléra en Haïti ».
« Un contingent militaire népalais est effectivement basé à Mirebalais, dans la localité de Meille, au bord de la rivière portant le même nom. Sept fosses septiques, construites en circuit fermé, desservent la base militaire et répondent aux normes de construction de l’Agence de Protection de l’Environnement (EPA). Ces fosses sceptiques sont vidées chaque semaine par quatre camions d’une compagnie privée contractuelle. Le site de décharge utilisé par la compagnie a obtenu l’autorisation de la mairie de Mirebalais. Il se trouve à 250 mètres de la rivière Meille, ce qui représente plus de 20 fois la distance requise au niveau international », a précisé la MINUSTAH.
La MINUSTAH dispose d’une Unité chargée de la conformité environnementale en charge de la gestion de tous les déchets de la Mission dans le respect des normes internationale établies, conclut-elle.
Pour l’heure, l’OMS a recensé plus de 250 décès liés à l’épidémie de choléra.