La star déchue du Raï ne bénéficiera pas d’une liberté conditionnelle a annoncé son avocat mardi 12 octobre.
En 2005 le chanteur avait fait agresser et torturer sa petite amie du moment alors enceinte de lui. Il avait tenté sur elle un avortement forcé, une agression planifiée qui avait eu lieu en Algérie. Il avait alors fui la justice et les autorités dans une longue cavale de deux ans avant d’être rattrapé. Lors de son procès il écopera de cinq ans de prison.
Incarcéré depuis juillet 2009 à la prison Melun (Seine et Marne), le chanteur de 43 ans avait demandé une demande de liberté conditionnelle parentale. En effet Cheb Mami souhaiterait vivre aux cotés de son fils d’à peine deux ans. Le problème c’est que ce dernier et sa maman vivent en Algérie. Conclusion, le juge d’application des peines de Melun a rejeté la demande du chanteur et de son avocat. Cheb Mami restera en prison.
Le chanteur qui a déjà purgé 17 mois sur 60 en prison ne compte pas en rester là. Son avocat a annoncé qu’il allait faire appel. Pour lui la loi n’exige pas que l’enfant ait sa résidence en France mais chez le père, ce qui était le cas de son client avant son incarcération. Cheb, sa femme et son fils vivaient ensemble en Algérie.
Ayant raté la tentative d’avortement forcé sur son ex compagne, une photographe professionnelle, Cheb Mami est aussi papa d’une petite fille âgée aujourd’hui de 4 ans mais dont il semble ne pas se soucier.