Pas d’affrontement direct mais un face à face tendu entre les forces de l’ordre et une centaine d’anarchistes toulousains. A la fin de la manifestation contre la réforme des retraites une centaine de manifestants avait décidé de profiter des allées Jean Jaurès pour lancer un forum public sur la situation politique. Aux côtés des deux ou trois présents orateurs une pancarte précise que la mobilisation contre les retraites n’a pas d’importance : révolution. Sous le soleil de nombreux badauds assistent à la scène.
Vers 14heures, la circulation est bloquée entre place Wilson et allées Jean Jaurès. Les CRS et des renforts de gendarmerie arrivent rapidement sur place. Le ton monte chez les enragés qui scandent « nous sommes le peuple, nous sommes le peuple ». Ces derniers réclament la libération d’un des leurs interpellé lors de la manifestation pour abus de liberté d’expression. Selon un policier, une interpellation a bien eu lieu.
Les CRS et des gendarmes mobiles encadrent ces irréductibles. Quelques noms d’oiseau fusent contre les forces de l’ordre et les badauds. Un passant précise que la violence ne résoudra rien et surtout va plomber la manifestation syndicale.
Un cordon de gendarmes mobiles fait face aux manifestants. A moins de 20 mètres l’affrontement semble imminent. Mais un policier en civile, bandeau police au bras s’approche seul des manifestants. Il leur demande de se déplacer. Malgré la mobilisation, les anarchistes s’executent.
Ils reculent et se dirigent dans un premier temps vers la place Jeanne d’Arc aussitôt suivis des forces de l’ordre. 7 camions de CRS remontent sur les boulevards. De là, une centaine d’activiste remonte l’avenue Alsace Lorraine puis une fois arrivés Charles Square Charles de Gaulle, ils tournent vers la place du Capitole. Plusieurs dizaines de CRS les poursuivent encore.
Arrivés rue Pargaminière, des poubelles sont renversées …
je suis désolé tous les orateurs n ‘ étaient pas des anarchiste.
encore une fois c ‘ était une assemblé populaire comme ça se fait lors des manifestations au antilles et par les syndicats en plus, ça permet au peuple d ‘ échanger des idées tous simplement.
Madame, Monsieur, bonjour.
Qu’il est décevant de lire qu’il s’agissait hier après midi d’une centaine d’anarchistes!
Pour avoir fait parti de ce mouvement, je peux vous assurer que ces personnes regroupées étaient de tous bords, présentes et retenues par la simple et profonde émotion que procure La Solidarité entre inconnus. Et en admettant que vous ne le sachiez pas, il aurait été judicieux de votre part de prendre la peine de nous le demander.
Beaucoup d’entre nous avaient peur, beaucoup d’entre nous essayaient de comprendre tout en faisant partie de l’action. Si nous étions tous assis sur le carrefour Jean Jaurès, c’est bien dû au mal être dans lequel nous sommes, et à une motivation commune de nous faire écouter.
Je vous informe donc de nouveau, puisque vous semblez ne pas avoir les yeux assez grands pour le voir, que ce n’était absolument pas d’un mouvement anarchiste qu’il s’agissait ; mais bel et bien d’un mouvement spontané et pacifiste né d’une centaine de manifestants, frustrés par les actions syndicalistes, étroitement encadrées par la police. Celles où l’on fait le clown puis on rentre chez nous.
Je vous souhaite, Madame, Monsieur, bonne continuation dans vos affaires.
Que les plus intègres gagnent.
les orateurs étaient bien des anarchistes toulousains
Je tiens à préciser deux choses :
– Beaucoup des gens présents à ce moment là n’étaient pas anarchistes.
– Le regroupement s’est fait suite à un appel à une Assemblée Populaire, promouvant le dialogue et la réflexion sur des modes d’action, plutôt qu’une simple promenade (la sono du principal camion CGT a d’ailleurs été coupée après une pression en groupe, avant la fin de la manif, pour permettre cette rencontre).
A part ça, content de voir qu’un article en parle. Le ton aurait pu être bien pire, mais je tenais juste à rappeler ces éléments.