Son meilleur ami/ennemi Gabriel Garcia Marquez l’avait obtenu après l’etonnant 100 ans de solitude. L’autre grande figure de la littérature sud amércaine, Mario Vargas Llosa s’est vu couronné aujourd’hui par l’académie Nobel. Il succède au palmarès du plus prestigieux prix international au français Le Clezio.
Le nom de Vargas Llosa circulait depuis de nombreuses années pour le prix Nobel de Littérature et son prix 2010 n’est donc pas une surprise. L’auteur de « Tante Julie et le scribouillard » est aujourd’hui âgé de 74 ans.
Sa vie entre engagement politique et écriture, sont à l’image de l’Amérique du Sud, à la fois vivante, torturée, complexe et passionnée. C’est ici l’homme et l’oeuvre qui est aujourd’hui saluée par le comité Nobel « pour sa cartographie des structures du pouvoir et ses images aiguisées de la résistance de l’individu, de sa révolte et de son échec ».
Auteur marxiste dans sa jeunesse, il est candidat libéral/centre droit à l’élection présidentielle de 1990 au Pérou. En vain. Un bienfait pour la littérature qui conserve là l’une de ses plus grande plume.
Pour une biographie plus complète : sa fiche sur Wikipedia
Dans son oeuvre faite de romans d’essais et de poésie 4 oeuvres : « La Ville et les chiens, 1966 » ; « La Guerre de la fin du monde, 1983 » ; « Le Paradis – un peu plus loin, 2003 » et en forme d’autobiographie politique : « Le Poisson dans l’eau, 1995 »
Photo CC Manuel González Olaechea y Franco – Wikipedia – Toulouse7.com