Attention polémique. Dans les prochaines heures, le ministre de l’immigration et de l’identité nationale, Eric Besson va défendre le nouveau projet de loi du gouvernement consacré à l’immigration. Un texte qui vise à faciliter le renvoi des étrangers en situation irrégulière. Et une mesure très médiatique : la déchéance de nationalité pour certains délinquants. Point particulièrement critiqué à la fois par son inefficacité préventive et surtout parce que, probablement, instaurant deux catégories de français, contraire au principe constitutionnel d’égalité.
Déjà sollicité pour mener le débat sur l’identité nationale, Eric Besson va devoir affronter l’opposition qui a déjà déposé plusieurs centaines d’amendements en forme de tirs de barrage. Une partie des députés UMP reste également très rétive à ce texte.
En détails le texte envisage, en contradiction avec le principe européen de liberté de circulation l’expulsion de ressortissants européens en cas d’ « abus d’un court séjour » et/ou « une charge déraisonnable pour le système d’assistance sociale » ; une refonte de la procédure d’expulsion et une aggravation des sanctions en cas de « mariage gris » ou escroquerie sentimentale à but migratoire.
Vidéo : Eric Besson et Marine LePen sur le plateau de l’émission A vous de juger sur France 2
Nouvelle campagne, nouvelle lois,nouvelles suspicions.
Soumis par Houcine Ouachani.
Il est évident que le mariage gris existe, j’en ai fait moi-même la terrible expérience. Néanmoins, au lieu de penser à une véritable prévention et non content d’avoir engagé en 2002 le principe de méfiance pour limiter les mariages mixtes, cette nouvelle campagne tente de franchir un pas exagéré dans la stigmatisation des émigrés. L’étranger se voit donc suspect parce qu’il est étranger, suspect d’arrière pensée quand il a l’intention de se marier, suspect puisqu’il veut entrer sur le territoire français, suspect quand il est marié et enfin coupable si il y a divorce. Et alors que depuis quelques semaines, la France est suspectée d’une politique discriminatoire envers les émigrés qu’ils soient clandestins ou légaux, par le Conseil de L’Europe et l’ONU, le Ministre Éric Besson instaure une nouvelle loi : Le délit de « mariage gris » qui porte à 7 ans d’emprisonnement et à 30 000 Euros l’hypothétique escroc. Ce n’est là, à mon avis qu’une mesure symbolique, pesée et pensée à vocation uniquement électoraliste. En effet, il serait « difficile, pour un juge, de prouver que la volonté matrimoniale d’un des conjoints était absente ». En ce qui me concerne, ma position est des plus claires : Le mariage mixte est et restera un formidable enrichissement pour la société française. Néanmoins, il est aussi une évidence que le mariage gris avant d’être : Une fraude aux règles d’entrée et de séjour sur le territoire français et une tromperie à l’accès à la nationalité, Il est avant tout une trahison conjugale, dégénérant en cauchemar, créant des situations de souffrances et surtout des blessures profondes qui ne se cicatriseront jamais.
La valse des pantins http://www.edilivre.com/doc/4783
Une déchéance sans échéance …
Qui a dit que la peur a changé de camp ?
C’est comme si les enfants d’immigrés voulaient à tout prix nous faire payer les pots cassés du passé décomposé.
L’un d’entre eux, Malek Boutih parle de contre-culture pour nous signifier que les petits caïds de banlieue n’accepteront jamais la moindre identification. Ils ne se sentent ni immigrés, ni intégrés, ni assimilés… Points de suspension !
En vérité, ils ne partagent avec nous, pas le moindre sentiment… c’est le ressentiment qui les caractérise ou les stigmatise.
Déni de culture. Non ! ce serait plutôt la culture du déni : déni de nos valeurs, de nos institutions et de notre mode de fonctionnement. A tort ou à raison
C’est toujours non… même pour dire oui.
Est-ce un délit ? Est-ce un crime ?
De voir des jeunes gens brûler ce qu’ils sont censés adorer ? Et de haïr le sol sur lequel ils sont nés ? Nous y sommes peut-être pour quelque chose ? Un peu… beaucoup… malheureusement.
Et s’ils ne sont pas contents d’être français, c’est peut-être parce que nous n’avons pas encore trouvé les mots pour leur parler.
Le seul qu’il faudrait commencer par éliminer : c’est l’identité. Sinon nous ne leur ferons jamais avaler le miel ou le fiel de la citoyenneté.
http://www.tueursnet.com/index.php?journal=Balle%20de%20Identite