Deux opérations spéciales sont organisées au Musée des Augustins de Toulouse à l’occasion du désormais traditionnel festival du Printemps de Septembre : une installation et une soirée « nomade ».
Les 24-25 septembre et les 1-2 octobre de la tombée de la nuit à 00h30
Christophe Berdaguer et Marie Péjus
Christophe Berdaguer et Marie Péjus poursuivent, depuis le milieu des années 1990, une recherche plastique fortement liée à l’architecture, centrée sur l’analyse de l’environnement, et plus particulièrement sur la perception de l’espace, les dysfonctionnements et l’appréhension de cette perception. Ils réactivent au Musée des Augustins leur pièce La Forêt épileptique, transposant sur les statues exposées dans la vitrine du musée un dispositif stroboscopique initialement appliqué à des arbres. Installation visible depuis la rue de Metz.
Soirée nomade Le 2 octobre à 20h30 Performance
Jean Dupuy, Eric Duyckaerts et Jérôme Game,
Les Soirées Nomades réunissent trois artistes plaçant le langage au coeur de leur travail : l’artiste français Jean Dupuy, figure de la scène underground des années 1960 et 1970 à New York, interviendra avec son fils Augustin à titre exceptionnel: «L’anagramme d’Augustin est « unuagiste ». Un « unuagiste » est, par exemple, celui qui fait pleuvoir et c’est le nom de mon fils. Il est compositeur de musique électronique,
nous préparons une performance sous le titre suivant : « Un unuagiste chez les Augustins ». Prévoyons des parapluies.»
Suivi d’une lecture par l’écrivain Jérôme Game d’un texte créé pour l’occasion, cet écrivain développe une écriture proche de la poésie sonore, revendiquant une approche matérielle de la langue. Dans ses textes, qui s’appuient sur un langage quotidien ou technique, il utilise la superposition et l’ellipse pour créer des effets de bégaiements, de précipitation et de télescopage. Cette soirée se termine par une performance inédite de Éric Duyckaerts, dans la droite ligne de ses conférences-performances déployant une rhétorique absurde, singeant les tics de langage et les modes d’expression abscons d’intellectuels de tous bords.
Entrée libre
Retrait des billets, dans la limite des places disponibles, le jour de la représentation, entre 12h30 et
17h au Point Info du festival. 2 billets maximum (gratuit) par personne et par spectacle.
Photo : Jean Dupuy, The stutterer, 2002 Crédit photo : Nicolas Calluaud – Toulouse7.com